En 2016, le globe-trotteur Zach Condon est à New York et récupère enfin son orgue Farfisa, longtemps resté chez ses parents à Santa Fé, l'instrument avec lequel il avait composé les albums phares de Beirut Gulag Orkestar et The Flying Club Cup. Il commence à écrire le cinquième disque du groupe, successeur de l'album No No No. Le multi-instrumentiste réunit à Chelsea ses musiciens Nick Petree (batterie), Paul Collins (basse) pour une première session d'enregistrement. Une musique retravaillée avec le producteur Gabe Wax, avec des amplificateurs cassés, des échos spatiaux, des systèmes de sonorisation et des vieux magnétophones. Mais le reste de l'aventure va se passer à Berlin où Condon s'installe puis au coeur des Pouilles en Italie.
Musiques slaves ou mexicaines, la folk pop haute couture et hybride de Beirut explore sans cesse des nouveaux territoires sonores. Nul doute que ce cinquième voyage nous réserve quelques belles surprises à l'instar de ce premier single Gallipoli né de la rencontre du groupe avec la ville insulaire médiévale et d'une procession rythmée par une fanfare traditionnelle.
"Gallipoli est un mélange cathartique de mon passé et de mon présent artistiques, me renvoyant à la joie à ressentir, jadis, la musique comme une expérience viscérale." Zach Condon
Beirut est en concert le 5 avril au Grand Rex à Paris.